LE BESOIN DE
RECONNAISSANCE
Le sentiment de bonheur repose sur
une double
satisfaction : La satisfaction liée à la fierté de l’œuvre
accomplie
et la satisfaction de la reconnaissance de l’œuvre accomplie par les autres.
Une « identification » intrinsèque, qui vient de mes aspirations
profondes, et une reconnaissance extrinsèque qui manifeste la valeur de l’œuvre.
C’est ce qui est à l’origine de notre
besoin fondamental de reconnaissance. Nous avons tous besoin de reconnaissance
comme d’un carburant indispensable pour franchir une étape supplémentaire.
Le sentiment de bonheur peut
cependant reposer simplement sur la reconnaissance de notre spécificité, de
notre unicité, de notre dignité. C’est ce qui arrive au nourrisson lorsque sa
mère lui sourit et lui témoigne de son amour. Le Bébé n’a comme seul moyen de s’accomplir
comme être humain, que ce que sa nature propre de Bébé lui permet. Etre aimé
pour ce qu’il est plus que pour ce qu’il fait.
C’est sans doute ce qui fait d’ailleurs le fondement même de notre aspiration au bonheur. Aimer et être aimé pour ce que nous sommes vraiment. Toutes les œuvres que nous accomplissons n’ont pour simple finalité que de nous montrer au monde tel que nous sommes pour que le monde nous reconnaisse. Mais pour être vraiment heureux, il est nécessaire de s’accepter tel que nous sommes et non pas de chercher à nous sublimer, d’accepter l’inachèvement des œuvres que nous accomplissons et non pas de courir après la perfection, d’accepter que d’autres sont plus efficaces et reconnus et ne pas travestir notre réalité.
C’est sans doute ce qui fait d’ailleurs le fondement même de notre aspiration au bonheur. Aimer et être aimé pour ce que nous sommes vraiment. Toutes les œuvres que nous accomplissons n’ont pour simple finalité que de nous montrer au monde tel que nous sommes pour que le monde nous reconnaisse. Mais pour être vraiment heureux, il est nécessaire de s’accepter tel que nous sommes et non pas de chercher à nous sublimer, d’accepter l’inachèvement des œuvres que nous accomplissons et non pas de courir après la perfection, d’accepter que d’autres sont plus efficaces et reconnus et ne pas travestir notre réalité.
Le manager, la personne en position d’autorité
a, dans cette réalité, un rôle particulièrement important à jouer qui tient d’une
posture bienveillante. Ce rôle c’est de reconnaitre ce qui a été accompli avec
justesse, en tenant compte de qui l’a réalisé. Accueillir le
collaborateur dans sa réalité et juger le résultat en fonction de son
potentiel. A force de ne tenir compte que de la qualité du résultat, nous
observons dans nos entreprises le développement du mythe de la perfection qui n’a
comme conséquence que de provoquer un désengagement profond des collaborateurs.
Pourquoi faire des efforts, pourquoi se fatiguer au travail pour un résultat
qui sera inévitablement jugé comme insuffisant ?
La perfection n’existe pas et c’est tant mieux !
A la semaine prochaine !
La perfection n’existe pas et c’est tant mieux !
A la semaine prochaine !
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